Dansles marais salants, le sel récolté est stocké sur une surface plane. On admet qu’un tas de sel a toujours la forme d’un cône de révolution. 1. a. Pascal souhaite déterminer la hauteur d’un cône de sel de diamètre 5 mètres. Il possède un bâton de longueur 1 mètre. Il effectue des mesures et réalise les deux schémas ci-dessous : Démontrer que la hauteur de ce cône de
Les marais salants du Prédevie : balades guidées “découverte du sel” ou balades pour observer les oiseaux et la flore présents dans cet espace naturel (d’avril à septembre). A VELO Pour les adeptes du vélo , laissez-vous séduire par les excursions à la journée (sur réservation) : trois formules au choix proposées par Sel de Vie .
CharlesPerraud a contribué à sauver le marais-salant de Guérande et le métier de paludier. Avec sa femme Dominique, il s’est battu pour que la presqu’île ne soit plus à vendre. Aujourd’hui, 320 paludiers dont 223 en
cash. SommaireMissionsQualités et compétencesUn diplôme est-il obligatoire ? FormationSalaireDébouchésTrouver un emploi Le métier de saunier vous captive ? Vous aimez la nature et travailler au grand air vous plairait ? Exercer un travail physique ne vous fait pas peur ? Découvrez les compétences, les missions, le salaire et les débouchés de cette profession. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à -face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique Le saunier aussi appelé saliculteur, salinier ou encore producteur de sel est un professionnel agricole qui est chargé de récolter le sel depuis les marais salants. Le saunier est responsable de la gestion de la production saline du début à la fin. C’est lui qui assure la mise en eau des salines, ces installations permettant l’extraction du sel. Il vérifie les niveaux d’eau pour s’assurer de la bonne mise en place de ces installations. Il réalise aussi régulièrement des prélèvements d’eau depuis les marais salants pour mesurer la salinité. C’est également lui qui est chargé de l’entretien des équipements, de la maintenance des sites. Il est garant du respect des normes d’hygiène, environnementales et de sécurité durant l’ensemble de ses missions. Enfin, il effectue lui-même la récolte lorsqu’il le peut et stocke le sel dans les zones appropriées. Le saunier peut travailler seul comme indépendant ou gérer une équipe lorsqu’il travaille dans une exploitation. Son activité dépend toutefois des saisons et des conditions météorologiques. Ses missions sont principalement Mise en place des salines La mission commence par l’installation des salines tout en veillant au niveau des eaux en fonctions des conditions climatiques. Après le contrôle des niveaux des eaux, le saunier ajuste ce niveau si nécessaire avant d’immerger les salines. Contrôle et entretien Une fois les salines installées dans l’eau, le saunier réalise des contrôles de salinité en effectuant des prélèvements de l’eau. Parallèlement à cela, il assure la maintenance des installations. Si des dégâts sont constatés, il les répare. Il assure aussi tous les travaux d’entretien nécessaires sur le site canaux de distribution, zones de stockage. Récolte et stockage du sel Enfin, il récolte le sel et la fleur de sel qu’il dispose ensuite sur les aires de stockage. Évidemment, le saunier assure la récolte, l’entretien et le stockage en suivant les indications données par les normes environnementales, d’hygiène et de sécurité. Qualités et compétences Le saunier est un professionnel qui possède des compétences techniques. La profession exige également des qualités et compétences humaines et physiques. En voici quelques-unes Bonne condition physique Le travail du saunier est éprouvant. Il travaille en extérieur, dans des conditions parfois difficiles et presque toujours debout. Le saunier a une bonne résistance physique pour travailler dans ces conditions Il peut être amené à travailler le week-end, le soir, les jours fériés, ou pendant les vacances. Il doit être en mesure de s’adapter et d’adapter son planning selon les besoins de l’ de la nature Comme le saunier passe une grande partie de son temps au grand air, il est essentiel qu’il aime la nature pour supporter les conditions de froid ou de pluie, dans lesquelles il est susceptible de travailler. Connaissance des règles d’hygiène Enfin, au-delà de ses compétences agricoles, il doit maîtriser les normes d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement. Il se tient informé des actualités autour de ces réglementations. Un diplôme est-il obligatoire ? Il n’existe pas de formation obligatoire pour devenir saunier. Néanmoins, il est recommandé d’avoir suivi une formation professionnelle dans le secteur agricole et de la saliculture. Par ailleurs, l’activité du saunier nécessite l’utilisation d’engins agricoles. Un Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité CACES est requis pour pouvoir les conduire, seuls des centres agréés peuvent délivrer ce certificat. Formation Vous êtes une école ? Référencez vos formations Si vous souhaitez devenir saunier, nous vous recommandons quelques formations reconnues pour y arriver. Niveau CAP / BEP BEPA – Brevet d’études Professionnelles Agricoles Travaux Agricoles et Conduite d’engins Ce diplôme BEPA est l’équivalent du BEP, mais dans le domaine agricole. Il est d’ailleurs délivré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Comme le BEP il est accessible après la classe de troisième et se prépare en trois ans dans un lycée agricole ou dans un centre de formations spécialisé. Le titulaire du BEPA a ainsi la possibilité de poursuivre ses études avec un Bac professionnel agricole ou d’entrer directement dans la vie active. Ce BEPA Travaux agricoles et conduite d’engins permet à son titulaire de pouvoir exercer dans le monde agricole, tout type d’activité exploitation agricole, mise en œuvre d’un chantier, conduite d’engins, entretien et maintenance. Cela peut permettre à son titulaire de débuter comme saunier, mais il est préférable de poursuivre sa formation en se spécialisant dans la saliculture. Niveau BAC BPREA – Option Saliculture Destiné aux personnes ayant suivi une première formation agricole ou ayant déjà quelques années d’expérience professionnelle, ce Brevet professionnel Responsable d’entreprise Agricole avec option Saliculture est la formation recommandée pour devenir saunier. Ce diplôme se prépare en 11 mois, avec 34 semaines d’enseignements et 9 semaines de stage. Des temps de formation pratique ayant lieu, ce BPREA s’effectue sur des sites salins. Les enseignements donnés forment les étudiants à toutes les activités liées à la saliculture, de la production, à la récolte en passant par l’entretien des installations. Envie de changer de vie professionnelle ? 100% financé par le CPFSalariés en poste ou demandeurs d’emploiÀ distance ou en face-à -face TOP formations en ligne Formation maquillageFormation création d’entrepriseFormation managementFormation marketing digitalFormation à la vente Formation à l’anglaisDevenir agent immobilierFormation à la diététiqueFormation informatiqueFormation décorationFormation bureautique Salaire Fiche de salaire Un saunier peut gagner environ 2 100 € bruts par mois, bien que ce salaire soit conditionné au rendement obtenu. Débouchés Un saunier peut travailler en indépendant ou dans une équipe dans une exploitation agricole. Il est possible que le saunier débutant évolue comme chef d’équipe et après plusieurs années d’expérience, il peut même devenir chef de l’exploitation salicole. Trouver un emploi Trouver un emploi Pour trouver un emploi de saunier, vous avez plusieurs possibilités. La première étant de travailler à son compte et de débuter comme toute autre profession agricole, seul. Il est également possible de démarcher différentes exploitations salicoles et de déposer votre candidature. Enfin, il est aussi possible de débuter comme saisonnier en répondant aux offres d’emplois saisonniers.
Marais salant à Guérande en Loire-Atlantique. Au premier plan la vasière. Dans le fond les œillets Les marais salants sont des étangs et bassins où on fait entrer de l'eau de mer salée pour produire du sel grâce à l'évaporation de l'eau sous l'effet du soleil et du vent. Le marais est formé de plusieurs parties dont le but est de débarrasser l'eau des éléments terreux en suspension, puis de concentrer progressivement la teneur en sel. C'est la principale façon de produire le sel que nous consommons le sel alimentaire ou chlorure de sodium. Il existe aussi des mines de sels. Sommaire 1 Le marais salant Les différentes parties du marais 2 Les travaux dans le marais salant La récolte du sel ou prise Les travaux d'entretien 3 Vidéo sur le marais salant de Guérande 4 Source Le marais salant[modifier modifier le wikicode] Le marais salant est une installation côtière qui permet de produire du sel à partir de l'eau de mer. L'eau de mer contient environ 2 à 3% de sel qui est dissout. Après avoir parcouru un itinéraire précis la concentration en sel de l'eau augmente sous l'action de son évaporation par l'action du soleil et du vent. Le sel cristallisé apparaît alors ; il est prêt à être récolté. L'installation comprend plusieurs bassins, qui ont des niveaux différents. Ces bassins sont alimentés en eau de mer grâce à un système de vannes. L'eau circule par gravité, c'est-à -dire du point le plus haut au point le plus bas. L'épaisseur de l'eau diminue au fur et à mesure du parcours. Le point le plus bas les œillets sont les parties où on récolte le sel. Le marais n'est en eau qu'à partir du printemps cas du marais de Guérande. Pendant la saison froide, le marais est inactif, les exploitants en profitent pour faire les travaux d'entretien nécessaires. Les différentes parties du marais[modifier modifier le wikicode] Le vocabulaire technique utilisé ci-dessous est celui employé dans le marais de Guérande en Loire-Atlantique. L'eau de mer arrive dans le marais par un canal appelé étier qui dessert plusieurs unités d'exploitation. L'étier se remplit au moment des marées hautes de vives eaux. Un système de vannes permet de contrôler le niveau de l'eau dans les différentes parties de l'installation. L'eau séjourne d 'abord dans la vasière. Sa profondeur varie de 20 à 60 cm. La vasière sert à décanter l'eau de mer les particules terreuses tombent au fond, elle sert aussi de réserve d'eau afin d'alimenter les restes de l'installation quand le besoin s'en fait sentir. Il y a déjà un début d'évaporation. La vasière peut être aussi un lieu pour l'élevage extensif des poissons. L'eau passe alors dans un cobier où la décantation se poursuit. Dans certaines installations il n'y a pas de cobier. Puis l'eau purifiée est admise dans les fards, où par réchauffage solaire elle poursuit son évaporation. Ensuite l'eau passe dans l'aderne, où le réchauffage se poursuit. L'aderne sert aussi à alimenter tous les jours les œillets. Enfin l'eau entre dans l'œillet, le bassin où se fait la cristallisation du sel. Les œillets sont disposés de part et d'autre d'un petit canal, la délivre. Le fond de l'œillet n'est pas plat mais bombé, au centre il y a environ un centimètre d'eau, alors que les bords ont 3 cm d'eau. Chaque jour on admet de l'eau dans l'œillet environ 100 litres qui s'évaporera dans la journée. Chaque partie de la saline est séparée des autres par des levées de terres qui tout en cloisonnant les différentes étapes de la production permettent de circuler avec une brouette. Ces levées sont percées par des canalisations qui permettent la circulation de l'eau et sans gêner celle des ouvriers. Œillets et délivre dans le marais salant de Guérande Ouvrier dans un marais salant en Slovénie. Les travaux dans le marais salant[modifier modifier le wikicode] La récolte du sel ou prise[modifier modifier le wikicode] Le sel fin ou fleur de sel' cristallise en surface, par contre le sel gris parce qu'il contient encore un peu d'argile, le gros sel, cristallise sur le fond. Si l'air est trop humide, le sel fin n'apparait pas. La récolte, dans le marais de Guérande, s'étale de mai-juin à septembre-octobre. On fait environ une trentaine de prises dans la saison la pluie peut tomber et diminuer la teneur en sel, il faut alors attendre plus d'une semaine pour retrouver la bonne concentration. Cependant si l'été est chaud et sec, les prises sont plus nombreuses. Dans les régions méditerranéennes où l'été est long, chaud et sec, les prises s'étalent sur plus de semaines. Une, ou deux fois par jour, dans l'après midi, on commence par enlever le sel fin grâce à une planche de bois la lousse. Puis le paludier repousse au centre de l'œillet le gros sel déposé sur les bords par le biais d'un autre outil le las. Ensuite il rassemble au pied de la ladure espace circulaire aménagé sur les levées de terres et de vase les cristaux de sels déjà apparus. Enfin il remonte vers la ladure les cristaux afin qu'ils terminent leur égouttage. Il faut faire attention de ne pas racler le fond de l'œillet ni attaquer les bords de la ladure ce qui entrainerait des impuretés. Les instruments employés étaient autrefois en bois, afin d'éviter l'oxydation du métal attaqué par le sel, mais sont de nos jours remplacés par de la fibre de carbone plus léger et maniable. La récolte quotidienne, ou de tous les deux jours, achevée, on introduit une petite quantité d'eau dans l'œillet afin de préparer la prise des jours suivants Le sel égoutté est transporté sur le trémet où il est mis en tas le mulon. Il sera ensuite enlevé pour être stocké dans des bâtiments en dur. Dans les régions sèches il est laissé en plein air avant sa transformation industrielle. Les travaux d'entretien[modifier modifier le wikicode] Les travaux d'entretien commencent dès la fin de la saison de récolte. Ils ont donc lieu d'octobre à avril. On élimine les vases et les plantes trop abondantes dans les vasières et les cobiers. Cette opération se fait d'une manière irrégulière au mieux tous les deux ans. Chaque année il faut refaire les levées de terre qui permettent la circulation. On y dépose de la vase afin de rehausser leur niveau et améliorer leur surface. Dans les marais où les levées sont en béton ou pierre, le travail est plus espacé. Chaque année on élimine les vases qui se sont déposées dans les œillets pendant la saison d'inactivité. Tous les quinze-vingt ans il faut refaire totalement la saline. On reconstruit les levées, on reprofile le fond des œillets afin qu'ils retrouvent leur surface bombée et qu'ils aient la bonne profondeur. Vidéo sur le marais salant de Guérande[modifier modifier le wikicode] [1] sur You Tube Source[modifier modifier le wikicode] Le Marais de Guérande. CNDP. Textes et documents pour la classe. n° 181. 1977
31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 1458 Les marais salants en quelques chiffres Ils s'étendent sur une superficie de 2000 ha répartie en deux zones, l’une, autour du Traict du Croisic la plus vaste qui s'étend sur les communes de Batz, de Guérande, et de La Turballe. L'autre zone est située au-delà du coteau guérandais et couvre 350 ha sur les communes de Mesquer, de Saint-Molf et d'Assérac. Classés depuis 1996, les marais salants constituent un site remarquable du patrimoine mondial. Aujourd'hui dans les marais salants, nous comptons environ 250 paludiers, qui récoltent 12000 t de sel par an. Si les Marais Salants m'étaient contés Entre Vilaine et Loire, l'Atlantique a sculpté dans la presqu'Ile guérandaise des rivages que l'homme a su façonner d'une âme bretonne. Des villages secrets s'étirent par-ci par-là , dominés par l'îlot granitique du bourg de Batz-sur-Mer tandis que, du haut de son coteau, Guérande la médiévale veille sur le pays dont elle est la capitale Gwen Rann, signifiant en breton Le Pays Blanc. Ce paysage aux milles miroirs d'eau reflète la longue tradition de ce travail au fil du temps et de la nature… Un peu d'histoire Bien avant la construction des marais salants, tels que nous les connaissons aujourd'hui, une autre technique de production de sel marin existait depuis l'âge de Fer. Cette technique consistait à récolter du sable ou de l'argile salé durant l'été et à opérer un lessivage pour extraire une saumure très concentrée. Cette dernière était ensuite versée dans des récipients en terre et chauffée dans des fourneaux d'argile jusqu'à cristallisation du sel. La technique ignigène c'est-à -dire par le feu était répandue sur toute la côte armoricaine. Cette technique a engendré une déforestation. La technique actuelle d'exploitation des marais salants est antérieure au 9è siècle. La création des salines s'est étendue sur plusieurs siècles. Vers l'an 1500, les marais atteignaient 80 % de la surface actuelle. Entre 1560 et 1660, grâce au développement du commerce maritime, 2500 œillets seront construits. Les dernières salines ont été construites vers 1800. Mais un abandon progressif commence dès le milieu du 19e siècle face à la concurrence du sel de mine, à la baisse de consommation du sel alimentaire comme produit de conservation et à l'amélioration des transports par voie terrestre. Published by le petivosgien - dans nature
dans les marais salants le sel récolté est stocké